Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va On oublie le visage et l’on oublie la voix Le coeur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie, l’autre qu’on devinait au détour d’un regard, entre les mots, entre les lignes et sous le fard d’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit Avec le temps tout s’évanouit Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va Même les plus chouettes souv’nirs ça t’as une de ces gueules À la Gal’rie je farfouille dans les rayons d’la mort Le sam’di soir quand la tendresse s’en va tout seule Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien, l’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux, Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va On oublie les passions et l’on oublie les voix qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens, Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid Avec le temps… Avec le temps, va, tout s’en va Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard Et l’on se sent floué par les années perdues Alors vraiment Avec le temps on n’aime plus. | Ya lo verás Que todo acaba, ya verás No podrás recordar Ese rostro, esa voz Dejará de latir Un día el corazón, No te lamen- tes, que al final Así está bien Ya lo verás Que todo acaba, ya verás La adorabas, corrí- as tras ella en la lluvia, in- tuías sus o- jos mirándote fi- jo, sin pala- bras la entendías, y después de promesas creí- das en noches de alcohol Al fin, ya ves Nada quedó… Ya lo verás Que todo acaba, ya verás El recuerdo feliz, vaya cara que has pues- to, rebusco en las tien- das, la muerte está en ven- ta, y en la no- che la ternu- ra se esfumó Ya lo verás Que todo acaba, ya verás Le velabas el sue- ño, sufrías sus pe- nas, le dabas alha- jas, el viento o habrí- as dado el alma a cam- bio de una o dos mone- das, siguiendo sus pa- sos cual perro de andén Al fin, verás, Todo va bien Ya lo verás Que todo acaba, ya verás Las pasiones se olvidan Se olvidan las vo- ces que ayer murmura- ban tiernas tonterí- as, "no vuelvas muy tar- de, anda, abrigaté" Ya lo verás Que todo acaba, ya verás Cual caballo cansa- do te sientes venci- do y helado en el ca- tre en que te has desploma- do y te sientes quizá tan solo, pero en cal- ma, aunque duele el enga- ño de un tiempo traidor En realidad, Verás que al fin No hay más amor |
Muy convincentes, los versos encadenados! Y ver/escuchar a Dalida, más agradable que a ese melenudo Ferré.
ResponderEliminarAquí estoy, llorando en francés y en español. Preciosa traducción: el ritmo, las palabras, el sentimiento.
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